Zazie dans le métro de Raymond Queneau

• Poche: 186 pages
• Editeur : Gallimard (19 mai 1972)
• Collection : Folio

♦ Résumé ♦

     «- Zazie, déclare Gabriel en prenant un air majestueux trouvé sans peine dans son répertoire, si ça te plaît de voir vraiment les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, je t'y conduirai.- Napoléon mon cul, réplique Zazie. Il m'intéresse pas du tout, cet enflé, avec son chapeau à la con.- Qu'est-ce qui t'intéresse alors ?Zazie ne répond pas.- Oui, dit Charles avec une gentillesse inattendue, qu'est-ce qui t'intéresse ?- Le métro.»

♦ Avis ♦

     Je viens de terminer ce roman et je reste assez perplexe quant à mon ressenti. Je n'ai pas détester mais ce n'est pas la folie non plus. Ce qui surprend avec Zazie dans le métro n'est autre que le style d'écriture de l'auteur. Cela m'a surpris de lire un roman qui n'est pas du français actuel si je puis dire. J'ai trouvé cela très déconcertant au début de ma lecture même si au fur et à mesure c'est devenu plus fluide à lire. 

     L'autre point déconcertant, c'est que je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire. Si tenter qu'il y ait une réelle histoire ici. J'ai trouvé le tout plutôt vide. J'ai pas trop compris le 'délire' du roman. Heureusement les personnages sauvent le tout et l'auteur utilise beaucoup de dialogue dans son roman ce qui donne une bonne dynamique à l'histoire. Zazie dans le métro n'a, selon moi, pas vraiment d'intrigue. Le roman se déroule sans interruption passant d'une scène à une autre telle une pièce de théâtre. 

     Le point fort du livre vient des personnages et de leur façon de parler et de s'envoyer des piques à tout va. Zazie excelle d'ailleurs dans ce domaine. Elle est aussi drôle qu’agaçante ! Mais surtout, elle n'a pas sa langue dans la poche de quoi se retrouver avec des passages qui m'ont fait bien rire.  

    En bref, je reste assez déçu de cette lecture. Le tout est vide et plutôt sans intérêt avec des personnages qui sont malgré tout attachants. 

"- Napoléon mon cul, réplique Zazie. Il m'intéresse pas du tout, cet enflé, avec son chapeau à la con."