Toutes blessent, la dernière tue de Karine Giebel








  • Broché: 744 pages
  • Editeur : Belfond (29 mars 2018)
  • Langue : Français









♦ Résumé ♦

     Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin... 

Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu'au dernier.


Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures. 
Un homme dangereux. 
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique. 
Qui est-elle ? D'où vient-elle ? 

Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.




♦ Avis ♦


     Qu'on se le dise, ce nouveau roman de Karine Giebel est un énorme coup de cœur. Cela faisait déjà longtemps que je n'avais pas ressenti de tels émotions en lisant un roman.

     J'ai donc adoré ce bouquin. L'histoire de la jeune Tama, esclave, prend aux tripes. J'ai eu envie de pleurer toutes les trois pages tant le roman est violent. J'étais également super énervé de ne pouvoir rien faire pour aider Tama. On est là et on subit, en quelques sortes, toute la violence que subit notre jeune personnage.

'Maman disait de moi que j'étais un ange. Un ange tombé du ciel. Un ange tombé de haut. Tombé si bas. Ce que maman a oublié de dire, c'est que les gens qui tombent ne se relèvent jamais.'

     C'est dur, violent, poignant, stressant ... J'ai vibré avec Tama et j'ai eu peur pour elle. Mais malgré toute la violence qu'elle se prend en pleine tête, la jeune fille est d'un courage incroyable. Quand on pense que le coup de grâce arrive, elle trouve toujours la force de se relever. Ce personnage ne vous laissera pas indiffèrent. Intelligente, forte, courageuse résume bien ce qu'est le personnage de Tama.

     Dans 'Toutes blessent, la dernière tue', l'autrice aborde donc d'un thème qui est malheureusement encore d'actualité. De la fiction à la réalité, il n'y a qu'un pas et cela fait froid dans le dos. Ce nouveau roman alterne bien évidemment entre deux intrigues qui finiront par se croiser pour un final explosif.

    Les plus de 700 pages de ce roman se lisent très facilement tant la plume addictive et incisive de Karine Giebel rendent cette histoire incroyablement efficace. On ne sait plus quoi penser à savoir si elle va s'en sortir ou non. L'intrigue nous tient en haleine du début à la fin.

'La nuit, encore.
Tama rêve de boire un verre d'eau. Des litres d'eau.
Tama rêve de trouver des bras pour s'y réfugier.
Tama rêve de mourir, une bonne fois pour toutes.'

     En bref, je pourrais épiloguer longtemps pour vous parler de la 'dinguerie' de ce roman mais je préfère vous laisser découvrir la trame de l'histoire et vous imprégner pleinement de l'intensité de celle ci. Alors oui, en lisant ce roman, on pense indéniablement à 'Meurtres pour rédemption' mais celui si reste différent par le thème abordé. 

'À chaque livre, j’ai l’impression qu’une porte s’ouvre quelque part dans ma tête. Les verrous cèdent, les uns après les autres. Un livre, c’est comme un voyage, dans l’espace ou le temps. Dans l’âme des hommes, dans la lumière ou les ténèbres. (...)
Je crois que si j’étais privée de livres, ça me tuerait.'

     Ne tergiversez plus et FONCEZ sur ce roman. Tama marquera votre esprit pour très longtemps.

      La fin finira de vous achever...




     





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