Dix jours avant la fin du monde de Manon Fargetton

• Broché: 464 pages
• Editeur : Gallimard Jeunesse (18 octobre 2018)
• Collection : GRAND FORMAT LI

♦ Résumé ♦

     Deux lignes d'explosions ravagent la Terre. Nul n'en connaît l'origine mais quand elles se rejoindront au large de notre côte atlantique, le monde sera détruit. Sur les routes encombrées de fugitifs qui tentent en vain d'échapper au cataclysme, six hommes et femmes sont réunis par le destin. Ensemble, ils ont dix jours à vivre avant la fin du monde...Un compte à rebours implacable, une aventure initiatique qu'on ne lâche plus.Et vous, que feriez-vous s'il ne restait que dix jours ?

♦ Avis ♦

     J'ai enfin découvert Manon Fargetton et cette première rencontre fut bonne même si cette lecture ma laissée sur ma faim.

     J'ai beaucoup aimé le style de l'autrice. Un style franc, simple et efficace. Pas de fioritures ni de redondances. L'histoire est bien trouvée, bien maîtrisée même s'il manque selon moi d'un peu plus de tension sur l'ensemble du roman. J'ai trouvé que nos personnages et l'atmosphère ambiante étaient trop sereines. C'est la fin du monde les gars ! Paniquez un peu non ?! Il y a un seul moment où la foule est un peu en train de vriller mais c'est vite passé. Ça manque de stress, de peur et d'agitation... 

     Le roman jongle entre différent personnages ce qui donne du rythme à l'histoire. En revanche il est difficile de vraiment s'attacher à eux car on reste plutôt en surface mais j'ai bien apprécié quelques uns d'entre eux quand même sans toutefois avoir d'attachements particulier .

    Pour en venir sur ce qui m'a laissé sur ma faim, c'est la fin ! C'est une fin très (trop) ouverte et c'est extrêmement frustrant. Je pensais donc qu'il y avait une suite mais non. J'suis pas contre les fins ouvertes mais là, je reste trop frustré. 

     En bref, ce roman, dont la couverture est magnifique, est une bonne lecture portée par une plume efficace. Les personnages sont intéressants et un second tome aurait été bienvenu pour en apprendre encore plus sur eux. Dommage que le tout manque d'un petit quelque chose qui nous fasse nous même ressentir cette peur de la fin du monde.

"Est-ce qu'on reste un peu enfant tant qu'on a ses parents en vie ? Ou est-ce que les perdre tôt vous projette plus vite que les autres dans l'âge adulte ?"