Satan était un ange de Karine Giebel







  • Poche: 384 pages
  • Editeur : Pocket (12 novembre 2015)
  • Collection : Pocket thriller
















     Deux trajectoires, deux lignes de fuite. 
Hier encore, François était quelqu'un. Un homme qu'on regardait avec admiration, avec envie. Aujourd'hui, il n'est plus qu'un fugitif tentant d'échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu'il aille. Quoi qu'il fasse. 
Paul regarde derrière lui ; il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance. Il paye le prix de ses fautes. L'échéance approche... 
Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer, et qui pourtant fuient ensemble leur destin différent. Rouler droit devant. Faire ce qu'ils n'ont jamais fait. 
Puisque l'horizon est bouché, autant tenter une dernière percée. Flamboyante. 





     Ce Karine Giebel ci fait parti de ceux dont le résumé est loin d'être le plus tentant mais je m'y suis plongé tout de même en faisant complètement confiance à l'auteure car jusque là, je n'ai pas eu de déception venant d'elle.

     Comme je viens de le dire, ce roman est loin d'être une déception même si ce n'est pas un coup de cœur. Il n'est pas, selon moi, son meilleur thriller, qui reste, est de loin, meurtres pour rédemption.

     Dans satan était un ange, nous suivons François qui après une mauvaise nouvelle, décide de quitter sa vie actuelle histoire de faire le point.
     Sur sa route, il va croiser un auto stoppeur, Paul, qui va lui faire vivre une aventure à hauts risques.
     Tout semble les séparer mais une chose va les rapprocher...

     L'intrigue de ce thriller tient la route du début à la fin. L'auteure arrive au fur et à mesure de ce road trip qui semble sans issue, ajouter des éléments nouveaux pour enrichir l'histoire. Entre découvertes et retournements de situation, Karine Giebel joue avec nos nerfs. Nos deux personnages vont devoir se serrer les coudes s'ils veulent se sortir d'un traquenard infernal.

     La plume de l'auteure est comme toujours percutante. Son style est très addictif et je pense que même avec une intrigue très faible, elle saurait me tenir en haleine. J'aime son style rentre dedans avec des phrases courtes ou uniquement des adjectifs qui donnent une dynamique à l'histoire. Elle pourrait écrire le bottin qu'elle arriverait à m'embarquer avec elle.

     Les personnages sont intéressants. Ils sont chacun torturés de manière différente et cela les rapprochera. Paul est difficile à cerner.  On s'attache à lui malgré les découvertes que nous faisons à son sujet.
L'amitié qui naît au fil du roman est belle. Ils sont quoi qu'il arrive, présent l'un pour l'autre.

     Pour conclure, ce roman de Karine Giebel, sans être mon préféré, saura vous faire passer un excellent moment de lecture. De l'action à foison qui vous tiendra en haleine de bout en bout. LA plume de l'auteure vous mettra d'accord dès les premières pages alors n'hésitez plus et foncez sur celui ci ou un autre roman de Karine Giebel.


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