Cogito de Victor Dixen







  • Broché: 544 pages
  • Editeur : R-jeunes adultes (29 mai 2019)
  • Collection : R














♦ Résumé ♦

     Un don du ciel... 
Roxane, dix-huit ans, a plongé dans la délinquance quand ses parents ont perdu leur emploi, remplacés par des robots. Sa dernière chance de décrocher le Brevet d'Accès aux Corporations : un stage de programmation neuronale, une nouvelle technologie promettant de transformer n'importe qui en génie.
...ou un pacte avec le diable ? 
Pour les vacances de printemps, Roxane s'envole pour les îles Fortunées, un archipel tropical futuriste entièrement dédié au cyber-bachotage. Mais cette méthode expérimentale qui utilise l'intelligence artificielle pour " améliorer " la substance même de l'esprit humain est-elle vraiment sûre ? En offrant son cerveau à la science, Roxane a-t-elle vendu son âme au diable ?
Demain, l'intelligence artificielle envahira toutes les strates de la société.
L'ultime frontière sera notre cerveau.




♦ Avis ♦


« Des hommes libres ! Répète-t-il en poussant un rire sans joie. Quelle plaisanterie ! Nous sommes asservis, nous aussi. Peut-être pas par nos machines, nos gadgets et nos robots. Mais par nos croyances, nos tabous et nos règles absurdes. »


     Victor Dixen est de retour avec un one-shot intéressant abordant le thème des Intelligences Artificielles.Et j'ai adoré le sujet, qui est aussi passionnant que flippant. Par contre il faut attendre la deuxième partie du roman pour voir les choses devenir vraiment intéressante et avoir du mouvement car l'intrigue s'installe très progressivement sur les 300 premières pages où il ne s'y passe presque rien. Malgré tout, la plume simple et efficace rend le récit prenant et Cogito se lit très vite.

     Ce que j'ai trouvé dommage dans Cogito, sont les similitudes qu'il y a avec Phobos. Que ce soit sur la façon de construire l'intrigue ou la mise en page avec les schémas, tout ramène à Phobos. D'ailleurs l'auteur lui même y fait allusion... Ce n'est pas dérangeant en soit, surtout que les dessins permettent une immersion totale au récit mais on à toujours l'impression de lire un Phobos bis.


     Les personnages maintenant. Ils sont sympathiques. Mais même là, on reste dans la Phobos attitude. Ils sont trop caricaturaux et ne se démarquent pas de leur prédécesseur martiens. On prend les mêmes et on recommence... En revanche si vous n'avez pas lu Phobos, il ne devrait pas y avoir de problème.


     En bref, même si Cogito reste une très bonne lecture, l'histoire reste trop prévisible et sans surprise. Heureusement le sujet des IA m'a beaucoup plu.











Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le conteur de Traci Chee

TAG - Problèmes de lecteurs

Chanson douce de Leïla Slimani